Environ 70% des plats industriels contiennent du sucre. Or, selon l’OMS, les calories obtenues par cette substance ne doivent pas dépasser les 5 % de l’apport nutritif journalier. La surconsommation de ce produit provoque des effets indésirables comme un désir insatiable, une dépression ou des troubles de mémoire.
Des envies implacables
Le sucre stimule les récepteurs de goûts au niveau de la langue. Ces terminaux envoient des pulsions au cerveau pour que ce dernier mette en marche le système de récompense, et secrète des hormones (dont la dopamine). Le sucre commande ce système de récompense selon le Professeur Gaines Lewis, un neuroscientifique. D’après certaines études, le cerveau des enfants obèses réagit de manière particulière au sucre. Cela se traduit par une envie insatiable de consommer du sucre.
Des effets sur la mémoire
Selon une étude effectuée à l’Université de Californie de Los Angeles, un régime riche en fructose (sucre) provoque un ralentissement du cerveau. Cette situation se traduit par un trouble de l’acquisition et de la mémoire. La consommation excessive de sucre entraîne également une résistance à l’insuline. Or, cette hormone a pour mission de réguler la glycémie, ainsi que le taux de glucose dans le sang et au niveau des cellules du cerveau. La capacité cognitive se trouve alors détériorée suite à la régression de la production d’insuline.
De la dépression et du stress
L’hypoglycémie (taux bas de sucres dans le sang) provoque diverses perturbations : sauts d’humeur, sensation de fatigue, hypersensibilité… Elle se traduit par un taux de sucre anormalement bas dans le sang. La consommation d’un aliment riche en sucre après l’hypoglycémie entraîne une hausse remarquable de ce taux, et cause le stress, l’irritation, ou la déprime. L’hyperglycémie, quant à elle, peut engendrer une inflammation cérébrale, et aboutit à une dépression ou anxiété, notamment chez l’adolescent.
Laisser un commentaire