L’Origami peut être défini comme l’art de plier le papier. D’ailleurs, l’étymologie du terme vient des mots japonais « Oru » et « Kami » signifiant respectivement « plier » et « papier ». Aujourd’hui, l’Origami est considéré comme un art traditionnel à part entière au Japon.
Les origines de l’Origami
Contrairement à l’imaginaire collectif, l’Origami puiserait ses origines en Chine, où il est appelé Jiezhi. Cependant, contrairement aux pratiques japonaises, le Jiezhi prône le découpage du papier, plus que le pliage de celui-ci. Au Japon, les premières utilisations de l’Origami se faisaient dans les temples religieux. Les papiers pliés de l’époque étaient utilisés au temple d’Ise et servaient à représenter les divinités.
Les principes de l’Origami
Si cette pratique était surtout utilisée lors de cérémonies, aujourd’hui, elle a bien évolué malgré le fait que la technique soit restée la même. En effet, il s’agit de plier le papier de manière précise jusqu’à obtenir une forme reconnaissable. En effet, il est possible de créer des animaux en papier ou encore certaines plantes et végétations. Cependant, des formes plus complexes peuvent être produites, comme des édifices et autres monuments emblématiques. Au final, la seule limite à l’Origami est l’imagination et la créativité.
Les différents papiers à utiliser
De nombreux papiers sont préconisés pour l’Origami. Généralement, il est conseillé de se servir de papiers résistants qui permettent de nombreux pliages. À ce titre, les papiers bicolores ou encore le papier kraft sont les plus utilisés. Néanmoins, il n’est pas rare de trouver des Origamis faits en papier aluminium ou en papier-cadeau. Le papier de soie métallisé, quant à lui, est plébiscité pour réaliser des modèles complexes et de petite taille comme les insectes. Le grand classique reste cependant le papier Washi, réputé pour sa grande résistance à de nombreuses manipulations.
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