Tout savoir sur le nickelage chimique

Dans l’industrie, il est essentiel de protéger vos pièces métalliques contre la corrosion et l’usure. Selon le secteur d’activité, ces pièces peuvent en effet être soumises plus ou moins intensément au frottement, à la salinité de l’air ou encore à l’eau. Afin de prolonger la durée de vie des pièces et assurer leur durabilité, le nickelage chimique s’impose parmi les meilleurs traitements proposés par les entreprises spécialisées en protection du métal. Zoom sur cette solution intéressante.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Qu’il soit partiel ou total, le nickelage chimique sur acier, fonte, cuivre, aluminium et inox se déroule en deux étapes. D’abord, il sera question de préparer la surface en décapant et en dégraissant la pièce, de manière à assurer l’adhérence du dépôt de nickel. La pièce est ensuite exposée à une solution élaborée selon les propriétés souhaitées (tenue à la corrosion, dureté…) à base de nickel, d’additifs et de réducteurs. La réaction autocatalytique produite crée une couche superficielle résistante à l’usure et à la corrosion.

Diverses méthodes utilisées

Le procédé diffère en fonction de la composition de la pièce et de son format, mais aussi de sa fonction. Ainsi, pour un maximum de tenue à la corrosion, il sera préférable d’opter pour le “brut de pain”, dans le cas d’une pièce non mécanique. Pour les pièces fortement soumises à l’usure et aux frottements, c’est le traitement thermique de diffusion qui sera privilégié. Le “durci” assure un juste milieu entre tenue à la corrosion et dureté. D’autres procédés peuvent être envisagés selon les besoins, tels que l’épargne (pour un nickelage chimique partiel de la pièce) ou le traitement au tampon (pour un traitement localisé).

Nickelage imparfait : comment procéder ?

En cas de défaut observé sur un nickelage chimique sur acier, aluminium ou tout autre type de métal, il est possible de réaliser un dénickelage, afin de repartir sur une base saine et initier un nouveau traitement sur l’ensemble de la pièce. En cas de défaut localisé, l’électrolyse au tampon est la meilleure option : cette méthode permet de cibler l’action et d’éviter un dénickelage complet.