Après quelques années voire décennies noires sur les routes, avec l’augmentation du trafic routier et la prise en compte à retardement de ce paramètre pour faire évoluer la réglementation, le nombre d’accidents et de tués sur les routes semble avoir du mal à continuer à baisser, et de nouvelles pratiques qui ont fait leur apparition récemment sur les routes ajoutent de nouveaux enjeux. Quelle est la situation en matière d’accidentalité en France aujourd’hui ? Le point du vue d’un avocat spécialisé en accident de la route sur la question.
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Une tendance à la baisse du nombre de victimes automobilistes
Ce sont là les données officielles de la Sécurité Routière, mais les avocats en accident de la route en témoignent également en ce début d’année 2022 : la mortalité sur les routes de France a baissé en 2021 par rapport à 2019. Mais si l’on regarde dans le détail, par profil d’usager, ce constat appelle à la prudence. On observe alors que la part des automobilistes et conducteurs de deux-roues motorisés dans la mortalité routière a diminué en 2021 par rapport à 2020 où l’on a moins roulé bien-sûr, mais également par rapport à 2019. En revanche, le constat est bien différent pour d’autres profils d’usagers de la route. Un avocat de Lyon en accident de la route livre ses impressions à Navi-Mag.
Mais une augmentation de la mortalité pour les mobilités “douces”
D’après un contact avocat en droit routier à Lyon, les pratiques et modes de transport évoluent, et la voiture est de plus en plus délaissée au profit du vélo et des engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). En effet, d’après cet avocat, les accidents de la circulation mortels impliquant ces usagers sont de plus en plus nombreux. Une perception confirmée par les données du Ministère de l’Intérieur : 248 cyclistes ou utilisateurs d’EDPM sont décédés en roulant en 2021, contre 197 en 2019. De quoi alerter sur l’urgence d’adapter nos réglementations, et la sensibilisation de tous les usagers de la route.
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